Un soir de pluie, le choc sur un pare-brise, le corps d’un enfant sur la chaussée et une mère endeuillée.

Cette lecture de Clare Mackintosh est surprenante. Je ne vois pas d’autre mot pour la qualifier.

Te laisser partir

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Après l’accident, l’enquête se met en place et la lecture se lance comme un roman policier parmi tant d’autres. Alternant l’avancement, à la vitesse d’un escargot en pleine canicule, de l’enquête et la voix de cette femme endeuillée, la première partie est franchement fadasse.

Si la recherche de rédemption et les cauchemars sonnent juste, j’avoue que l’histoire d’amour bisounours m’a fait lever les yeux au ciel.

Malgré son air de scénario de téléfilm de l’après-midi, Clare Mackintosh sait toucher la corde sensible. Et l’envie de savoir comment, pourquoi un chauffard a pu s’enfuir en laissant un petit garçon de 5 ans sur le carreau est trop forte.

Puis, j’arrive au terme de la première partie.

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Est-ce que j’ai bien compris ? J’ai raté quelque chose ?

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Le roman prend un virage à 180° complètement inattendu. Après ce tournant en épingle, la pression monte et ne s’arrête plus. L’aspect thriller psychologique du roman prend enfin tout son sens et les pages défilent.

Je choisis volontairement de ne pas évoquer ici les thèmes qu’il aborde afin de vous laisser toute la surprise de la découverte.

Te laisser partir est un roman inégal à cause du fossé qui sépare ses deux parties. Mais on oublie vite son démarrage difficile grâce à sa construction où l’alternance des voix donne tout son caractère à cette lecture.

Te laisser partir est un thriller psychologique complet. Malgré ses petits défauts, les adeptes des thrillers sauront l’apprécier, le dévorer.

« Mes pas sont plus légers à présent et je comprends que c’est parce que je cours vers quelque chose. Je ne fuis rien. »

Roman publié aux éditions Marabout, mon édition est Le Livre de Poche.