Le Seigneur des Anneaux . J.R.R Tolkien La trilogie classique Fantasy

Je me suis attaquée à la trilogie Le Seigneur des anneaux, le monstre classique de la littérature fantasy écrite par John Ronald Reuel Tolkien, J.R.R pour les intimes.

En un mois, j’ai lu l’intégralité de la trilogie, car je n’arrivais pas à décrocher de cet univers fantastique.

Les tomes* m’ont fait de l’œil dans les rayons de ma bouquinerie et j’ai, faiblement et finalement, cédé à la tentation. J’ai longtemps repoussé la lecture du Seigneur des anneaux, car je fais partie de la génération qui a découvert cette œuvre par l’adaptation de Peter Jackson.

La saga littéraire Le Seigneur des anneaux

J’avoue que je partais avec de gros aprioris, car j’avais un peu peur de perdre le fil : style trop complexe, trop de personnages, etc. Mais j’ai été très surprise de la facilité à lire ces 1769 pages.

Une trilogie sur les aventures du porteur de l’anneau et de la compagnie qui se construit en trois tomes, chacun composé de deux livres.

La communauté de l’anneau

Le premier tome débute par un prologue assez long, mais indispensable à mes yeux (qui n’ont pas lu le Hobbit). Il est essentiel, car il constitue la genèse de ce monde fantastique. On y apprend tous les éléments importants à la compréhension de l’histoire : la situation des personnages, les races, l’Histoire de cet univers, les lieux, etc.

Et chacun des tomes commence par un petit résumé du tome précédent. Il est malin ce Tolkien, il avait prévu le coup en cas de petite pause entre chaque livre par ses lecteurs.

Littéralement, Tolkien nous conte son histoire et cherche à nous plonger réellement dans l’univers qu’il a imaginé. Cette volonté est très présente dans La communauté de l’anneau.

Ce tome sert principalement à la mise en place de l’intrigue avec la description de la quête du porteur et le départ de la Comté.

J’admets qu’il est assez fastidieux de se représenter la route des Hobbits. En effet, les directions cardinales sont utilisées en pagaille et l’auteur Tolkien use et abuse de descriptions à rallonge.

Je ne vais pas vous mentir, le premier tome peut facilement décourager.

Mais de manière paradoxale, ces embuches semées m’ont paru assez cohérentes : elles permettent le travail d’imagination nécessaire pour ce monde fantastique. Elles illustrent la difficulté de la quête, la solitude de cette équipe de « semi-hommes » et de la monotonie du parcours.

Vers la moitié, il y a plus d’interaction et le récit devient plus dynamique.

J’ai suivi ce premier tome en restant complètement extérieure à l’aventure et sans réel attachement ni aux personnages ni à la quête.

En le refermant, je n’ai pas vibré pour la suite. J’aurais pu m’arrêter là, mais j’ai persévéré et j’ai eu raison.

Les deux tours

Pour le deuxième volet, l’écriture de Tolkien s’adapte au contexte et à l’imminence de l’action.

Le rythme est clairement moins monotone et Tolkien s’attarde un peu plus sur ses personnages. À la fin, j’ai eu mes petits chouchous et bizarrement Frodon n’en fait pas partie…

Peut-être parce que l’attachement et la loyauté de Sam à son égard sont très développés sans qu’on ait réellement d’explications. Ce tome se termine sur un cliffhanger insoutenable, j’ai dû courir chez mon libraire pour la suite.

Le retour du roi

Dans Le retour du roi, le rythme reste soutenu et ne se calme qu’après l’aboutissement de la quête. Le plus grand intérêt de ce dernier tome, c’est le travail de l’auteur sur « l’après ».

La trilogie est construite en suivant une chronologie harmonieuse des différentes étapes de l’aventure de la Compagnie. Le récit est très structuré, ce qui est pour moi d’une grande aide pour la compréhension de cette histoire très riche.

L’écriture de Tolkien exhale une atmosphère féérique calquée sur une trame médiévale.

J’ai beaucoup aimé découvrir Le Seigneur des anneaux et je ne tarderai pas à relire Tolkien.

« Gardez le cœur joyeux et allez à la recherche de votre chance »

« Le monde est en vérité empli de périls, et il y a maints endroits sombres ; mais il y en a encore beaucoup de beaux, et quoique dans tous les pays l’amour se mêle maintenant d’affliction, il n’en devient peut-être que plus grand. »

« Le seul petit jardin d’un jardinier libre répondait à son besoin et à son dû, et non pas au jardin enflé aux dimensions d’un royaume ; il devait se servir de ses propres mains et non commander celles des autres. »

* J’ai lu la trilogie sous une ancienne édition mais je me suis procuré la sublime intégrale des éditions Pocket

 

Comments

  1. bibliblogueuse Répondre

    Alors tu vois, c’est un roman que j’ai essayé de lire plusieurs fois, mais je n’ai jamais réussi à dépasser la cinquantième page. Cela dit, ce n’est pas du tout le genre littéraire que je préfère, ceci explique peut-être cela. Pourtant, je sais que c’est un classique de la fantasy, que Tolkien a été jusqu’à inventer un langage pour mieux décrire son monde, mais je n’accroche pas. Du coup, je suis admirative des personnes qui ont réussi à dévorer la trilogie, surtout que chaque tome est un sacré pavé ; alors bravo !

    • lecarnetdejessica Répondre

      Merci beaucoup 🙂 Maintenant il me reste les deux tours et le retour du roi à re-regarder en film & la boucle est bouclé !

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