Adeline YEN-MAH a étudié la médecine à Londres. Ses études achevées, elle s’est installée aux États-Unis, où elle est devenue médecin anesthésiste. Avec son mari et ses deux enfants, elle réside à présent entre la Californie et Londres.

Vous allez vous dire, mais pourquoi commencer une chronique par la fin de « l’histoire » ?

Je vous rassure, il ne s’agit pas d’un « spoil ». Ces mots, qui apparaissent en 4e de couverture de mon édition ARCHIPOCHE, m’ont semblé être les plus pertinents pour vous donner une idée de la volonté sans faille de notre auteure qui s’est engagé dans la vie avec un réel handicap dès le départ : la mort de sa mère, remplacée par la cruelle matriarche !

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Malgré la sensation que j’ai eue d’un roman qui s’essouffle un peu sur la fin, ce livre est poignant, plein d’espoir et un véritable exutoire des blessures de notre auteure, « la petite Cinquième ».

Feuilles d’automne s’apprécie par la simplicité de la quête incessante de rédemption et d’amour d’Adeline, tout au long de sa vie, et dans un contexte compliqué : l’ascension du communisme au pouvoir en Chine, une société mondiale raciste en pleine mutation et un univers familial cupide et sexiste.

Ce roman montre parfaitement comment, l’auteure, dernière née d’un premier lit et considérée comme responsable de la mort de sa mère, a su prendre le recul nécessaire et se montrer objective pour exorciser sa peine et réussir sa vie malgré le nuage de méchanceté dans lequel elle a du évoluer, malgré l’abandon, le dénigrement.

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Roman autobiographique parsemé d’informations historiques sur la Chine du XXe siècle, nous contant l’histoire d’une petite Cendrillon des temps modernes douée d’une énergie indéfectible pour faire triompher les liens du sang.

Vous ne pourrez pas rester indifférent(e).