Défaillances de B.A Paris aux éditions Hugo & Cie

Phénomène : fait naturel constaté, fait observé, personne/chose qui se fait remarquer par son caractère exceptionnel, personne qui sort de l’ordinaire, individu anormal. En gros, une définition qui s’applique assez bien à B.A Paris, une véritable tornade qui s’est abattue sur la sphère littéraire. Oui, j’aime bien les réflexions « philosophiques » extrêmement poussées…

Après cette petite divagation, laissez-moi vous présenter mon avis, nettement moins enthousiaste, sur cette lecture, dans le cadre du Prix des Lecteurs du Festival Thrillers.


Défaillances de B.A PARIS aux éditions Hugo & Cie

Ce roman est un thriller psychologique qui aborde la culpabilité et la démence. L’histoire de Cass une femme sans histoire à la veille de son premier anniversaire de mariage : une femme banale, enseignante à la vie sociale bien remplie. Tout va basculer le jour où le cadavre d’une femme est découvert dans son véhicule près de chez Cass. Sauf que voilà, en rentrant chez elle la nuit précédente, Cass a vu cette femme garée sur le bas-côté sous une tempête incroyable.

Et elle s’est posé la question : s’arrêter pour l’aider ou continuer sa route ? Et Cass a choisi de continuer jusqu’à la sécurité de sa maison.

B.A Paris nous embarque avec elle dans la spirale de déchéance psychologique de son héroïne : l’autodestruction liée à la culpabilité et les remords, avec en supplément s’il vous plaît, un harceleur – réel ou imaginaire ?


Défaillances m’a fait penser à une lecture de Lisa Gardner : fluide et addictive, dont le twist final m’a tiré un sourire en coin.

Mais voilà, Défaillances est tout de même une lecture très prévisible et sans grande originalité. Pour ma part, ce qui a sauvé la mise c’est l’attachement au personnage de Cass : une Madame Tout-le-Monde, en conflit avec sa conscience et en proie à l’inquiétude quant à une éventuelle maladie mentale.

Je regrette que cette lecture souffre de certaines lenteurs, des répétitions usantes qui m’ont donné la sensation de remplissage. Sans compter les échanges entre les personnages, très souvent synonymes d’une platitude flagrante.

Un roman facile qui convient parfaitement à une lecture « de plage » sans prise de tête, pour laquelle il ne faut pas trop en attendre.

Cet avis sans saveur, à l’image de mon ressenti, n’engage que moi évidemment. Toutefois, il ne m’empêchera pas de découvrir, à l’occasion, le retentissant Derrière les portes 1er opus de cette auteure.

Et vous, vous en pensez quoi ?

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