Bourbon Kid, Anonyme aux éditions le Livre de Poche

Bourbon Kid, ou le dernier tome de la folle saga du Le Livre sans nom chez Sonatine éditions (en format poche chez Le Livre de Poche). Cet avis sera bref pour la simple est bonne raison qu’avec les romans d’Anonyme, je ne suis pas du tout objective…


Imaginez que vous décidiez un jour de percer le secret des Dead Hunters, impitoyable confrérie de justiciers sanguinaires installées dans le Cimetière du diable. Et, pendant que vous y êtes, d’éliminer le sérial killer le plus insaisissable de tous les temps : le Bourbon Kid. Peut-être y réfléchiriez-vous à deux fois. Lui non. Son nom est Caïn. Et c’est avec une allégresse presque contagieuse qu’il va s’atteler à la tâche. On lui souhaite bien du courage.


Bourbon Kid

Pour vous planter le décor, entre mon impatience à lire ce tome et le talent de son auteur, en trois pages j’ai commencé à pleurer de rire. 

Dans Bourbon Kid, nous retrouvons notre équipe de fous furieux toujours aussi disposée à zigouiller du méchant. Et ça tombe bien, cette fois-ci, c’est le tout premier meurtrier de l’humanité, Caïn l’aîné d’Adam et Eve, qui se pointe. Pour tous ceux qui connaisse un peu le Bourbon Kid et les Dead Hunters, aussi méchant soit-il ce Caïn, on lui souhaite bonne chance.


La saga reste fidèle à elle-même :

surnaturelle – sanglante – rock’n’roll – farfelue – drôlissime – délirante – déjantée – gore

Anonyme n’a absolument aucune limite et ça tombe bien, notre imagination non plus.

Ce tome est particulièrement jouissif, car il reprend beaucoup des personnages vus depuis le début de la saga, mais c’est aussi l’heure du come-back de notre cultissime barman Sanchez. Je vous le dis, c’est un bonheur incommensurable de retrouver le « gros mexicain » dégueulasse. S’il vous plaît, ne voyez pas par là une quelconque insulte.

En abusant des situations complètement loufoques et de quiproquos improbables, l’auteur a fait des références culturelles sa marque de fabrique. Ici nous retrouvons la genèse et une communauté amish pour cohabiter avec un gang de tueurs féroces, cinglés et un peu pervers. Sans oublier les problèmes gastriques de certains…


Il est vrai qu’on ne ressort pas de ces lectures enrichi intellectuellement. Mais qu’est-ce qu’on se marre et ça fait du bien ! 

Digne d’un scénario tout droit sorti d’un esprit tordu entre Quention Tarantino et Richard Donner,  Bourbon Kid est un nouveau cocktail morbide d’obscénités, de surréalisme, de noirceur, mais surtout de rires. Et j’en demande encore !

Un jour, tant de sang sera versé qu’il inondera les cieux et s’abattra sur nous en une pluie écarlate.

Et vous, vous en pensez quoi ?

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